Nouveau rapport: On est capable !
Nous avons examiné de plus près la situation actuelle et avons mis tous les facteurs ensemble dans notre nouveau document de recherche.
Après une longue crise du financement, les dépenses de santé, par habitant, ont augmenté, en moyenne, de 1,7 % par année depuis 2017. Nous avons observé que ce n’est pas suffisant. Les budgets des hôpitaux ont été particulièrement limités alors que des investissements ont été faits dans le secteur des soins communautaires et des soins de longue durée. Parce que les hôpitaux connaissaient des difficultés en raison d’un financement inadéquat, nous avons dû, collectivement, faire face à des délais d’attente plus longs pour les traitements d’urgence et certaines chirurgies. Le problème des temps d’attente, ainsi que les arguments fondés sur la non-viabilité financière, sont utilisés par plusieurs pour promouvoir les soins de santé privés à but lucratif.
Actuellement, un procès est en cours en C.-B. où un médecin, PDG d’une clinique privée de chirurgie, tente de faire déclarer inconstitutionnelles les principes fondamentaux sous-jacents aux soins de santé publics afin d’avoir la liberté d’exercer la double facturation et avoir l’aide des assurances privées pour payer ces factures. Il crée ainsi un marché pour les soins de santé.
Pendant ce temps, les dépenses liés aux soins de santé dispensés hors du système public, c’est-à-dire pour les médicaments, les soins à domicile et les soins de longue durée, augmentent et représentent maintenant 25 % des dépenses de santé. De plus en plus de personnes n’ayant pas les moyens financiers ou n’ayant pas accès à une assurance-privée doivent se passer de soins.
Si nous voulons maintenir les soins de santé publics et respecter ce que promettait d’être le système canadien de soins de santé, il faut que le gouvernement fédéral exerce un véritable rôle de leader pour le financer équitablement, le maintenir public et l’élargir.
GET SOCIAL: